Au début de l'année cinquante deux avant J.C. quelques mois avant Alésia, Vercingétorix s'est retrouvé assiégé par Jules César dans son oppidum, Gergovie, sur le sommet d'une montagne. Les légions romaines qui campaient dans la plaine se sont retirées. Il faut dire que les Romains ont perdu cette bataille et ont laissé plusieurs centaines de légionnaires et leurs centurions, morts au combat sur les pentes conduisant à l'oppidum. Dans le camp gaulois, c'est la liesse mais les chefs ont donné des ordres stricts : pas de cervoise, encore moins d'hydromel, une bataille a été gagnée, mais la guerre n'est pas terminée et les Romains peuvent toujours revenir. Avec César, on n'est jamais à l'abri des surprises.
Au quartier des écuries, les chevaux ont été bichonnés, nourris et abreuvés. Dans un coin, un guerrier harassé s'est endormi sur une botte de paille. Il est d'ailleurs bien le seul à dormir, car partout dans le camp, règne une activité fébrile : on répare, on soigne, on mange, on s'abreuve (avec parcimonie), on monte la garde, on discute, on fait des plans . . .
Chers lecteurs, peut-être désirez-vous savoir qui est le seul guerrier endormi sur sa botte de paille ? Alors rendez-vous dans Sonnocingos, saison 1 de Samain à Imbolc, chapitre 2, le trésor des Arvernes.