EXTRAIT D'UN DIALOGUE ENTRE BOMAROS ET LE VENERABLE CORNELY
- . . . je ne vois vraiment pas à quelle légende on peut aboutir en partant de cette histoire de pape mort et remplacé dans son tombeau par de vieux chiffons et de la paille. Je trouve même que c'est un peu tordu, mais te connaissant, je suppose que tu as de bonnes raisons. En attendant, moi, je crains de ne rien retrouver de mes affaires à mon retour. C'est la première fois que nous partons si longtemps et tout ça pour une légende, et quelle légende ? Comment vas-tu l'appeler ta légende ?
- Et bien mon cher Bomaros, j'espère qu'on l'appellera la légende de Saint Cornely ! Hein, qu'en penses-tu ? Je trouve que cela sonne bien aux oreilles ! La légende de Saint Cornely, le gardien des troupeaux, le protecteur des bêtes à cornes ! Alors, qu'en dis-tu Bomaros ?
- Hou la la ! rien que ça ! La légende Saint Cornely ! On peut dire que tu ne manques pas d'air ! Un druide gaulois qui veut devenir une légende de Saint des Chrétiens, on aura tout vu !
- Bomaros, tu me vexes et tu ne crois à rien, ma parole. Je me demande bien pourquoi les Dieux t'ont choisi pour me seconder dans ma tâche ? . . .
Pour le savoir, lire SONNOCINGOS saison II de Imbolc à Beltaine, mois V Ogronios, chapitre VIII La Légende.
"Un matin que Amaury sortait de son château, la lourde herse retomba trop tôt et coupa le cheval en deux ! Le seigneur de Joux ne s'en aperçut pas, son coursier galopant comme si de rien n'était, sur les deux pattes avant. Ils arrivèrent ainsi à la gorge de la Combe où jaillissait l'eau d'une fontaine. L'animal, altéré par la course s'arrêta pour boire. Au bout d'un temps que le sire de Joux trouva très long et inquiet de voir que sa monture buvait toujours, sauta à terre, et . . . épouvanté de ce qu'il vit, le cheval avec seulement deux pattes et l'eau qui coulait abondamment de ses blessures béantes"
Anecdote relatée par l'honorable Désiré Monnier, érudit comtois du XIXème siècle.
Il existe un avant et un après à cette anecdote ! à la sauce de Bomaros le Séquane !
Et c'est à lire dans SONNOCINGOS saison II de Imbolc à Beltaine, mois V Ogronios, chapitre VII Tchevâ Gâvïn.
Souvenons-nous le mouvement des gilets jaunes, révolte populaire contre la fiscalité exercée par le gouvernement !
Du coup, les historiens se sont souvenus alors des Bagaudes, ce nom donné à des bandes armées de paysans gaulois révoltés contre la pression fiscale exercée par l'administration impériale romaine, et qui sillonnèrent la Gaule du troisième au cinquième siècle, pillant et saccageant les cités et les campagnes.
Salvien, un moine de Trèves, retiré dans les iles de Lérins vers l'an quatre cent cinquante, s'exprimera comme suit, à leur sujet :
"Nous les appelons rebelles, des hommes perdus, nous qui les avons poussés à être des criminels. S'ils sont devenus des Bagaudes, n'est-ce pas à cause de nos injustices, de la malhonnêteté des gouverneurs, de leurs confiscations, de leurs rapines, eux, qui sous le prétexte de percevoir les impôts publics, détournent à leur profit, les sommes perçues"
La suite c'est dans SONNOCINGOS saison II de Imbolc à Beltaine, Mois V Ogronios, chapitre 1 : La révolte des sayons jaunes.
A sa grande surprise, ce n'est pas un cheval qui surgit au galop, mais un cerf. Un cerf majestueux, énorme ! Bomaros n'avait jamais vu un tel animal, gigantesque, avec des bois immenses, des pattes aux muscles puissants, saillant sous l'effort. Le noble cervidé stoppa face au lac, regarda d'un côté, puis de l'autre et décida finalement de se diriger le long de la rive en direction du Séquane, étonné de ce choix car il était persuadé que la bête l'avait vu ! Elle ne s'était pas remise au galop mais trottinait vers lui, ne le quittant pas de ses grands yeux humides !
Alors surgirent à leur tour, les poursuivants, deux cavaliers cette fois. Et ils étaient bien des chasseurs courant ce fabuleux gibier. Arrivés sur la grève, ils bifurquèrent et reprirent leur course derrière le cerf géant.
- Par Bélénos, ce ne sont pas des Ambarres, mais des Germains.
Et on peut lui faire confiance pour reconnaitre des guerrier germains, ayant eu à les combattre maintes fois et en gardant de très mauvais souvenirs dans sa chair. Ces deux-là devaient être des mercenaires à la solde des Romains, chargés du ravitaillement des légionnaires en marche forcée vers Gergovie. A ce moment, après un dernier regard au Séquane, le grand cerf changea de direction et s'élança dans les eaux du lac, faisant jaillir de grandes gerbes d'eau ruisselantes sous ses sabots.
Extrait de Sonnocingos (La Marche du Soleil) saison II : de Imbolc à Beltaine, mois IV : Anagantios, chapitre 4 : le bouclier Arverne.
- N'importe quoi ! Bomaros, je suis au regret de te dire que le soleil qui a tapé trop fort sur ta caboche de Gaulois de la Séquanie, a dû déranger pas mal de choses dans ta cervelle, cela dit sans vouloir te vexer !
- Mais tu ne me vexes pas du tout, Soluijen, et je comprends que la trouille de ta vie, ainsi que tu l'as dit toi-même, te fait dire des méchancetés à tes amis. Mais crois-moi, ces éléphants ne sont pas plus dangereux que les ruminants du vénérable et honorable Cornely. Je propose que nous passions la nuit ici, et demain nous retournerons les voir de plus près. Et peut-être que je pourrai, avec un peu de chance, en voler un et le ramener en Séquanie ! Tu me vois rentrer dans mon village sur le dos d'un de ces bestiaux ? Je vois déjà la tête des gens et celle de Racmajen Boortch ! Et tu sais quoi, Soluijen ? Je l'offrirai au vénérable et honorable Cornely, notre druide, le gardien des troupeaux et je lui dirai : "Tiens vénérable Cornely, voici un nouveau pensionnaire pour ton troupeau"
- Mais ça ne va pas, tu es complètement malade, voler un éléphant ! Tu crois peut-être que les Carthaginois vont te laisser faire ?
Pour le savoir, c'est dans Sonnocingos, saison II, De Imbolc à Beltaine, mois IV, Anagantios, chapitre III, A la poursuite d'Hannibal !
Perse, octobre (Cantios) année 331 avant Jésus Christ
- Hi, hi, hi, s'esclaffe l'ancien ! Ne dis-tu pas être Séquane dans la langue celtique actuelle ?
- Oui et alors ? répond Bomaros.
- Alors, tu es bien fils d'Ascénès ou Sascan sous l'idiome celtique des premiers âges, soit Séquane dans la langue celte de maintenant. Ascénès, père des nations celtes germaniques qui s'étendent depuis le fleuve Vistula jusqu'aux rivages du grand océan Atlantique.
- Bah, tu m'en diras tant, je n'ai jamais entendu parler de ce gars-là, Ascénès !
- Ascénès est le fils ainé de Gomer, fils ainé de Japhet, le dernier né de Noé et vois-tu Sascan, tu peux de ce fait te revendiquer de la descendance de Gomer, père d'Ascénès et prétendre que tu n'es, ni plus, ni moins, qu'un Gomérite, un fils des Dieux !
- Tiens donc, en voilà une nouvelle !
Bomaros est dubitatif, normal pour un incrédule notoire dirait le vénérable et honorable Cornely ! Mais d'abord, que fait-il en Perse en cette année 331 avant J.C. Pour mémoire, c'est la date de la bataille de Gaugamèles entre les Perses de Darius et les Macédoniens d'Alexandre le Grand.
Pour le savoir, merci de vous reporter à la lecture de Sonnocingos, saison II, de Imbolc à Beltaine, chapitre II : Sascan
Dans son ouvrage sur la guerre des Gaules (De Bello Galico) Jules César a écrit :
"Tous les Gaulois se prétendent issus de Dis Pater, tradition qu'ils disent tenir des druides"
Dis Pater est un Dieu romain assez obscur assimilé à Pluton ! Partant de là, César explique alors que pour cette raison, les Gaulois mesurent le temps, non pas par le nombre de jours, mais par celui des nuits. Ils calculent les jours de naissance, le commencement des mois, celui des années, de manière à ce que la jour suive la nuit dans leur calcul ! ! !
Quel intérêt ? Si ce n'est que Jules César qui devait justifier ses actions en Gaule auprès du Sénat romain, devait faire passer les Gaulois pour des barbares. Et donc, quand il évoque les Dieux gaulois, il les désigne et les compare à des divinités romaines parfois obscures.
Pour sa part, Bomaros, Gaulois du peuple Séquane, réfute formellement descendre de Dis Pater. Et voici pourquoi, et vous en conviendrez, c'est assez surprenant !
Bon, pour le savoir, prière de vous reporter à la lecture des aventures loufoques de Bomaros le Séquane, livre SONNOCINGOS, saison II, de Imbolc à Beltaine, chapitre 1er, le Gomérite.
- Mille quatre cent dix, Messire, nous sommes en l'an Mille quatre cent dix en Franche Comté de Bourgogne. Nous assiègeons le château d'Oricourt, mais je ne sais pas pourquoi !
- Tu ne sais pas pourquoi ? Je n'aime pas ta réponse.
- C'est vrai Messire, je ne sais pas. Vous comprenez, je ne suis qu'un simple soldat et je ne suis pas dans le secret des puissants. Notre armée est celle du Duc de Bourgogne Jean 1er, celui qu'on appelle Jean sans Peur ! Voilà Messire, je vous ai dit tout ce que je sais. Ne me tuez point, par pitié, je ne dirai rien de notre rencontre, je vous le jure.
Ce simple soldat échappera-t-il au sort funeste qui le menace ? La lame acérée de la dague de son interlocuteur posée sur sa gorge ! En tout cas, le château d'Oricourt n'a pas été détruit par les Bourguignons du Duc Jean sans Peur, la garnison s'étant rendue. Il est vraisemblable que le Seigneur d'Oricourt n'était pas dans la place ? C'était le 16 Février 1410.
Pour plus de détails, prière de se reporter à SONNOCINGOS, saison 1 de Samain à Imbolc, chapitre XI des aventures loufoques de Bomaros le Séquane, Il court, il court, le furet !
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Dernière parutionÀ découvrirLA TERRE ANTRE LES EAUX (tome II)LE LAC ET LA VILLE D'ANTRE - LES GENS AUTOUR DU LACPublié le 30/05/2024 |
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