- N'importe quoi ! Bomaros, je suis au regret de te dire que le soleil qui a tapé trop fort sur ta caboche de Gaulois de la Séquanie, a dû déranger pas mal de choses dans ta cervelle, cela dit sans vouloir te vexer !
- Mais tu ne me vexes pas du tout, Soluijen, et je comprends que la trouille de ta vie, ainsi que tu l'as dit toi-même, te fait dire des méchancetés à tes amis. Mais crois-moi, ces éléphants ne sont pas plus dangereux que les ruminants du vénérable et honorable Cornely. Je propose que nous passions la nuit ici, et demain nous retournerons les voir de plus près. Et peut-être que je pourrai, avec un peu de chance, en voler un et le ramener en Séquanie ! Tu me vois rentrer dans mon village sur le dos d'un de ces bestiaux ? Je vois déjà la tête des gens et celle de Racmajen Boortch ! Et tu sais quoi, Soluijen ? Je l'offrirai au vénérable et honorable Cornely, notre druide, le gardien des troupeaux et je lui dirai : "Tiens vénérable Cornely, voici un nouveau pensionnaire pour ton troupeau"
- Mais ça ne va pas, tu es complètement malade, voler un éléphant ! Tu crois peut-être que les Carthaginois vont te laisser faire ?
Pour le savoir, c'est dans Sonnocingos, saison II, De Imbolc à Beltaine, mois IV, Anagantios, chapitre III, A la poursuite d'Hannibal !