Perse, octobre (Cantios) année 331 avant Jésus Christ
- Hi, hi, hi, s'esclaffe l'ancien ! Ne dis-tu pas être Séquane dans la langue celtique actuelle ?
- Oui et alors ? répond Bomaros.
- Alors, tu es bien fils d'Ascénès ou Sascan sous l'idiome celtique des premiers âges, soit Séquane dans la langue celte de maintenant. Ascénès, père des nations celtes germaniques qui s'étendent depuis le fleuve Vistula jusqu'aux rivages du grand océan Atlantique.
- Bah, tu m'en diras tant, je n'ai jamais entendu parler de ce gars-là, Ascénès !
- Ascénès est le fils ainé de Gomer, fils ainé de Japhet, le dernier né de Noé et vois-tu Sascan, tu peux de ce fait te revendiquer de la descendance de Gomer, père d'Ascénès et prétendre que tu n'es, ni plus, ni moins, qu'un Gomérite, un fils des Dieux !
- Tiens donc, en voilà une nouvelle !
Bomaros est dubitatif, normal pour un incrédule notoire dirait le vénérable et honorable Cornely ! Mais d'abord, que fait-il en Perse en cette année 331 avant J.C. Pour mémoire, c'est la date de la bataille de Gaugamèles entre les Perses de Darius et les Macédoniens d'Alexandre le Grand.
Pour le savoir, merci de vous reporter à la lecture de Sonnocingos, saison II, de Imbolc à Beltaine, chapitre II : Sascan
Dans son ouvrage sur la guerre des Gaules (De Bello Galico) Jules César a écrit :
"Tous les Gaulois se prétendent issus de Dis Pater, tradition qu'ils disent tenir des druides"
Dis Pater est un Dieu romain assez obscur assimilé à Pluton ! Partant de là, César explique alors que pour cette raison, les Gaulois mesurent le temps, non pas par le nombre de jours, mais par celui des nuits. Ils calculent les jours de naissance, le commencement des mois, celui des années, de manière à ce que la jour suive la nuit dans leur calcul ! ! !
Quel intérêt ? Si ce n'est que Jules César qui devait justifier ses actions en Gaule auprès du Sénat romain, devait faire passer les Gaulois pour des barbares. Et donc, quand il évoque les Dieux gaulois, il les désigne et les compare à des divinités romaines parfois obscures.
Pour sa part, Bomaros, Gaulois du peuple Séquane, réfute formellement descendre de Dis Pater. Et voici pourquoi, et vous en conviendrez, c'est assez surprenant !
Bon, pour le savoir, prière de vous reporter à la lecture des aventures loufoques de Bomaros le Séquane, livre SONNOCINGOS, saison II, de Imbolc à Beltaine, chapitre 1er, le Gomérite.
- Mille quatre cent dix, Messire, nous sommes en l'an Mille quatre cent dix en Franche Comté de Bourgogne. Nous assiègeons le château d'Oricourt, mais je ne sais pas pourquoi !
- Tu ne sais pas pourquoi ? Je n'aime pas ta réponse.
- C'est vrai Messire, je ne sais pas. Vous comprenez, je ne suis qu'un simple soldat et je ne suis pas dans le secret des puissants. Notre armée est celle du Duc de Bourgogne Jean 1er, celui qu'on appelle Jean sans Peur ! Voilà Messire, je vous ai dit tout ce que je sais. Ne me tuez point, par pitié, je ne dirai rien de notre rencontre, je vous le jure.
Ce simple soldat échappera-t-il au sort funeste qui le menace ? La lame acérée de la dague de son interlocuteur posée sur sa gorge ! En tout cas, le château d'Oricourt n'a pas été détruit par les Bourguignons du Duc Jean sans Peur, la garnison s'étant rendue. Il est vraisemblable que le Seigneur d'Oricourt n'était pas dans la place ? C'était le 16 Février 1410.
Pour plus de détails, prière de se reporter à SONNOCINGOS, saison 1 de Samain à Imbolc, chapitre XI des aventures loufoques de Bomaros le Séquane, Il court, il court, le furet !
Decimus Brutus, compagnon proche de César pendant la guerre des Gaules, conjurateur et assassin avec d'autres de ce dernier. Il est obligé de fuir. Il se fera prendre alors qu'il chevauche sur les chemins de la Séquanie !
Extrait de l'histoire romaine de 1732 des révérends pères Catrou et Touillé de la Compagnie de Jésus, livre 4ème, tome 17ème
Pour n'être pas reconnu, Decimus Brutus prit un habit à la gauloise et ne parla plus que la langue des Gaulois qu'il avait apprise. Decimus demanda qui commandait le pays et il apprit que toute la région obéissait à un petit souverain nommé Camillus. Sa joie fut extrême car il avait eu des rapports avec Camillus durant les guerres de Jules César et ce petit prince avait reçu mille bons offices de Decimus.
Il se présenta donc au Gaulois avec confiance, et d'abord il fut bien reçu. Mais pour éviter le courroux de Marc Antoine, Camillus lui fit savoir qu'il détenait Decimus. Antoine fit dire à Camillus qu'il lui envoyât la tête de Decimus et lui-même lui envoya un renfort de cavalerie pour l'aider. Le commandant de la troupe était un certain Furius.
Lorsque Furius parût pour trancher la tête de Decimus, il ne trouve qu'un lâche dans la personne de Decimus et qui se terre. Alors, Helvius Blasio, cet ami de Decimus donna à son général l'exemple d'une mort généreuse, se perçant lui-même de son épée. Un si grand courage n'inspira pas Decimus et il suppliait qu'on lui prolongeât la vie. On n'écouta pas sa prière et sur le champ, Furius lui tranchât la tête.
Et Bomaros là-dedans ? pour le savoir rendez-vous dans : Un destin d'assassin, chapitre XII de Sonnocingos, saison I de Samain à Imbolc.
- Quelqu'un peut-il m'expliquer qui sont ces derniers Androphages et pourquoi ce n'est pas bon du tout ? demande Bomaros.
- Et bien, répond Racmajen, il s'agit des derniers survivants d'un peuple très ancien qui vivait dans les steppes de l'est, voisin des tribus Scythes, et dont l'historien grec Hérodote nous donne une description assez terrible et que je vous livre suivant ses propres termes :
" Il n'est point d'hommes qui aient des moeurs plus sauvages que les Androphages. Ils ne connaissent ni les lois, ni la justice, ils sont nomades et leurs habits ressemblent à ceux des Scythes, mais ils ont une langue particulière. De tous les peuples dont je viens de parler, ce sont les seuls qui mangent de la chair humaine "
Question ! Mais que font donc ces derniers Androphages dans les forêts de la Séquanie ?
Réponse : Dans Sonnocingos, saison I, de Samain à Imbolc, chapitre X : Agrid le Gros.
- En fait, il s'agit d'empreintes laissées par un LOURPS !
- Un quoi ? Qu'est-ce que tu vas nous raconter encore comme fadaises ?
- Je dois reconnaitre que je n'en ai jamais vu, mais j'en ai entendu parler par les anciens lors de nos assemblées de druides. Le LOURPS serait un loup géant, mais avec des pattes et griffes d'ours ! Ce qui fait qu'on peut aisément confondre ses empreintes avec celles d'un ours des montagnes, sauf que se déplaçant à la façon d'un loup, elles ne sont pas disposées de la même manière sur le sol. Dans nos assemblées, on s'accorde pour dire que cet animal monstrueux a disparu depuis longtemps, mais quelques collègues pensent qu'il peut en rester un dans les forêts de la Séquanie, et je fais partie de ceux-ci, en raison des rumeurs et des légendes qui circulent au sujet du Malicorne !
Information de la plus haute importance donnée par le vénérable Cornely dans Sonnocingos, saison I, de Samain à Imbolc, chapitre IX, La chasse au Lourps !
Voilà l'affaire dit le général Agrippa au Centurion Aulus Danglus ! Il se passe des phénomènes étranges dans la province de la Séquanie qui est restée un territoire sauvage depuis la conquête, surtout dans sa partie montagneuse. Des citoyens romains disparaissent mystérieusement dans les vastes et sombres forêts de cette région. Pour la plupart, ce sont des commerçants qui voyagent pour leurs affaires et nous supposions qu'ils attiraient la convoitise de brigands qui n'hésitent pas à assassiner les gens pour s'appropprier leurs biens. Mais aucun corps n'a été retrouvé et les patrouilles envoyées depuis Vesontio pour essayer de trouver des pistes et éventuellement des restes, sont toutes revenues bredouilles. Sauf que dans leurs rapports, on peut lire que, selon les habitants interrogés, les disparitions ont lieu surtout des jours ou nuits de très mauvais temps, quand il fait sombre et froid et qu'ils ont sans doute été attaqués par un prédateur que tous les Séquanes redoutent et qu'ils nomment le Malicorne !
Et voilà pourquoi Aulus Danglus va se retrouver en Séquanie à chasser le lourps ou le malicorne, ou autre chose !
La suite ? Voir Sonnocingos, saison 1 de Samain à Imbolc, chapitre IX La chasse au Lourps
En fait, il y a quelquefois peu de différence entre la réalité et la fiction ou le rêve. Toi, tu penses avoir rêvé, mais moi, je te dis que non et tu as entrepris un voyage dans un autre monde. L'ile d'Islatu cache un portail que tu as emprunté, pour te retrouver dans la rivière tumultueuse qui t'a emporté jusqu'au grand lac calédonien des Highlands, les hautes terres d'Ecosse. Et là-bas, ce n'est pas un Kelpie que tu as rencontré, et heureusement, car quiconque rencontre un Kelpie n'a plus l'occasion de revenir pour le raconter. Le Kelpie l'emmène et ne le ramène jamais ! Non, tu as rencontré le légendaire habitant de ce lac, An Niseag. Beaucoup plus tard, les hommes l'appeleront Nessie et le lac sera le lac de Nessie, ou Loch Ness dans la langue locale. Heureux Bomaros qui a voyagé sur le dos de An Niseag
Discours du vénérable et honorable Cornely, le gardien des troupeaux à Bomaros le Séquane
La suite ? C'est dans Sonnocingos, saison I, de Samain à Imbolc, chapitre VIII : La partie de pêche.
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Dernière parutionÀ découvrirLA TERRE ANTRE LES EAUX (tome II)LE LAC ET LA VILLE D'ANTRE - LES GENS AUTOUR DU LACPublié le 30/05/2024 |
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