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Le Fléau de Dieu

Quand Bomaros le Séquane rencontre Attila le roi des Huns

Les ordres d'Attila sont clairs et simples : Il ne faut pas détruire ce qui peut être conquis. Les villes qui se rendent doivent être épargnées, mais celles qui résistent seront rasées et mises à sac, les habitants exterminés !

Pour l'instant, tout le nord de la Gaule est conquis, sauf Lutèce, mais Attila considère que Lutèce n'est pas un problème, il s'en occupera le moment venu. Non, le problème actuel, c'est Metis (Metz) qui justement lui bloque la route vers Lutèce, puis vers la Loire et l'Aquitaine où il a l'intention d'écraser les Wisigoths. (Chers lecteurs, vous vous souvenez des Wisigoths que nous avons quittés après qu'ils se soient emparés de Rome en 410. Eux aussi, ont fait du chemin, envahissant tout le sud de la Gaule jusqu'à l'Aquitaine puis l'Espagne).

Mais voilà, Metis bloque la route d'Attila et repousse toutes ses tentatives pour s'en emparer. Les remparts résistent aux incessants bombardements de ses catapultes et autres trébuchets qui expédient pourtant de voluimineux et lourds cailloux et rocs !

Excédé, Attila sort de la yourte, il a besoin de respirer l'air vif de la nuit. Il observe la lune qui est bien haut dans le ciel étoilé et éclaire de sa lumière blafarde les collines à l'horizon. C'est une belle nuit, calme. Au sommet de la plus haute colline, Attila aperçoit alors la silhouette d'un cavalier immobile et il se demande ce qu'il peut bien faire, tout là-haut, sans bouger ?

Si comme Attila, vous vous demandez chers lecteurs, qui est ce mystérieux cavalier, alors peut-être le saurez-vous en lisant les aventures loufoques de Bomaros le Séquane, Sonnocingos saison II : de Imbolc à Beltaine, mois VI : Cutios, chapitre XI : Le Fléau de Dieu.

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En savoir plus :

Sonnocingos saison II : de Imbolc à Beltaine

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Publié le 09/02/2022

La Rebellion des Goths

Cité romaine d'Adrianopolis, Turquie, Août 378

En ce début du mois d'Août 378, l'empereur romain d'Orient, Valens, a rassemblé une armée importante mais hétéroclite, car renforcée par des auxiliaires de tribus barbares, comme on les appelle : Ostrogoths, Huns dissidents, Alains et autres ... Tous ces guerriers et légionnaires romains campent aux abords de la cité d'Adrianopolis, aujourd'hui Edirne en Turquie. L'objectif de l'empereur Valens est de livrer bataille une fois pour toutes, afin de les anéantir, aux bandes de Wisigoths qui ravagent la Mésie et environs depuis un an.

En face de cette armée, Fritigern a lui aussi sonné le rappel de ses troupes occupées à razzier le pays. Et en ce jour, ils sont réunis autour du chef, parés pour le combat et motivés, car pour eux, pas d'alternative, il faut vaincre ou mourir.

- Ils sont nombreux, dit Fritigern, je crois que je vais demander à parlementer au lieu d'attendre qu'ils attaquent !

- Comment ça, s'étonne le grand Brunoric, tu refuses le combat ?

- Non, pas du tout, mais il nous faut gagner du temps. Notre cavalerie n'est pas rentrée, et sans elle, cela risque d'être difficile. Allez, Brunoric, trouve une bannière blanche et allons discuter !

Chers lecteurs, si vous voulez savoir ce qu'il s'est passé à Adrianopolis en 378, je vous conseille de lire Sonnocingos, La marche du Soleil, ou les aventures loufoques de Bomaros le Séquane, Saison II de Imbolc à Beltaine, mois VI Cutios, chapitre X : La Rebellion des Goths.

Publié le 27/01/2022

La migration des Goths

Nord de la Dacie, fin de l'an 375 !

Tout au Nord-Est de la Dacie, le grand Brunoric, un guerrier des Goths Tervinges, des Goths de l'Ouest, que l'on appellera plus tard les Wisigoths pour les différencier de leurs frères de l'autre groupe, celui de l'Est qui deviendront les Ostrogoths, le grand Brunoric, disais-je, se hâtait et éperonnait son cheval pour le faire galoper plus vite, avec le risque de le voir terrassé par la fatigue et tomber d'épuisement ! C'est qu'il y avait urgence et il fallait rejoindre les abords du Danube au plus vite pour prévenir les chefs d'un danger imminent.

Un danger qui chevauchait rapidement, lui aussi, saccageant, pillant, incendiant et tuant tout sur son passage et qui se nommait : HUNS, oui les HUNS !

Le grand Brunoric et les Wisigoths échapperont-ils à l'invasion des féroces Huns ? Pour le savoir, il faut entreprendre la lecture de Sonnocingos saison II de Imbolc à Beltaine, mois VI Cutios, chapitre IX, La Migration des Goths.

Publié le 14/01/2022

LA LEGENDE

Saint Cornely

EXTRAIT D'UN DIALOGUE ENTRE BOMAROS ET LE VENERABLE CORNELY

- . . . je ne vois vraiment pas à quelle légende on peut aboutir en partant de cette histoire de pape mort et remplacé dans son tombeau par de vieux chiffons et de la paille. Je trouve même que c'est un peu tordu, mais te connaissant, je suppose que tu as de bonnes raisons. En attendant, moi, je crains de ne rien retrouver de mes affaires à mon retour. C'est la première fois que nous partons si longtemps et tout ça pour une légende, et quelle légende ? Comment vas-tu l'appeler ta légende ?

- Et bien mon cher Bomaros, j'espère qu'on l'appellera la légende de Saint Cornely ! Hein, qu'en penses-tu ? Je trouve que cela sonne bien aux oreilles ! La légende de Saint Cornely, le gardien des troupeaux, le protecteur des bêtes à cornes ! Alors, qu'en dis-tu Bomaros ?

- Hou la la ! rien que ça ! La légende Saint Cornely ! On peut dire que tu ne manques pas d'air ! Un druide gaulois qui veut devenir une légende de Saint des Chrétiens, on aura tout vu !

- Bomaros, tu me vexes et tu ne crois à rien, ma parole. Je me demande bien pourquoi les Dieux t'ont choisi pour me seconder dans ma tâche ? . . .

Pour le savoir, lire SONNOCINGOS saison II de Imbolc à Beltaine, mois V Ogronios, chapitre VIII La Légende.

Publié le 27/12/2021

Tchevâ Gâvïn

Le Cheval Gauvin

"Un matin que Amaury sortait de son château, la lourde herse retomba trop tôt et coupa le cheval en deux ! Le seigneur de Joux ne s'en aperçut pas, son coursier galopant comme si de rien n'était, sur les deux pattes avant. Ils arrivèrent ainsi à la gorge de la Combe où jaillissait l'eau d'une fontaine. L'animal, altéré par la course s'arrêta pour boire. Au bout d'un temps que le sire de Joux trouva très long et inquiet de voir que sa monture buvait toujours, sauta à terre, et . . . épouvanté de ce qu'il vit, le cheval avec seulement deux pattes et l'eau qui coulait abondamment de ses blessures béantes"

Anecdote relatée par l'honorable Désiré Monnier, érudit comtois du XIXème siècle.

Il existe un avant et un après à cette anecdote ! à la sauce de Bomaros le Séquane !

Et c'est à lire dans SONNOCINGOS saison II de Imbolc à Beltaine, mois V Ogronios, chapitre VII Tchevâ Gâvïn.

Publié le 16/12/2021

La Révolte des Sayons Jaunes

Une parodie de la révolte des gilets jaunes

Souvenons-nous le mouvement des gilets jaunes, révolte populaire contre la fiscalité exercée par le gouvernement !

Du coup, les historiens se sont souvenus alors des Bagaudes, ce nom donné à des bandes armées de paysans gaulois révoltés contre la pression fiscale exercée par l'administration impériale romaine, et qui sillonnèrent la Gaule du troisième au cinquième siècle, pillant et saccageant les cités et les campagnes.

Salvien, un moine de Trèves, retiré dans les iles de Lérins vers l'an quatre cent cinquante, s'exprimera comme suit, à leur sujet :

"Nous les appelons rebelles, des hommes perdus, nous qui les avons poussés à être des criminels. S'ils sont devenus des Bagaudes, n'est-ce pas à cause de nos injustices, de la malhonnêteté des gouverneurs, de leurs confiscations, de leurs rapines, eux, qui sous le prétexte de percevoir les impôts publics, détournent à leur profit, les sommes perçues"

La suite c'est dans SONNOCINGOS saison II de Imbolc à Beltaine, Mois V Ogronios, chapitre 1 : La révolte des sayons jaunes.

Publié le 10/12/2021

Le Bouclier Arverne

Bomaros, le protégé du Dieu Cernunnos

A sa grande surprise, ce n'est pas un cheval qui surgit au galop, mais un cerf. Un cerf majestueux, énorme ! Bomaros n'avait jamais vu un tel animal, gigantesque, avec des bois immenses, des pattes aux muscles puissants, saillant sous l'effort. Le noble cervidé stoppa face au lac, regarda d'un côté, puis de l'autre et décida finalement de se diriger le long de la rive en direction du Séquane, étonné de ce choix car il était persuadé que la bête l'avait vu ! Elle ne s'était pas remise au galop mais trottinait vers lui, ne le quittant pas de ses grands yeux humides !

Alors surgirent à leur tour, les poursuivants, deux cavaliers cette fois. Et ils étaient bien des chasseurs courant ce fabuleux gibier. Arrivés sur la grève, ils bifurquèrent et reprirent leur course derrière le cerf géant.

- Par Bélénos, ce ne sont pas des Ambarres, mais des Germains.

Et on peut lui faire confiance pour reconnaitre des guerrier germains, ayant eu à les combattre maintes fois et en gardant de très mauvais souvenirs dans sa chair. Ces deux-là devaient être des mercenaires à la solde des Romains, chargés du ravitaillement des légionnaires en marche forcée vers Gergovie. A ce moment, après un dernier regard au Séquane, le grand cerf changea de direction et s'élança dans les eaux du lac, faisant jaillir de grandes gerbes d'eau ruisselantes sous ses sabots.

Extrait de Sonnocingos (La Marche du Soleil) saison II : de Imbolc à Beltaine, mois IV : Anagantios, chapitre 4 : le bouclier Arverne.

Publié le 30/11/2021

A la poursuite d'Hannibal

Quand Bomaros vole un éléphant de l'armée de Carthage du général Hannibal Barca

- N'importe quoi ! Bomaros, je suis au regret de te dire que le soleil qui a tapé trop fort sur ta caboche de Gaulois de la Séquanie, a dû déranger pas mal de choses dans ta cervelle, cela dit sans vouloir te vexer !

- Mais tu ne me vexes pas du tout, Soluijen, et je comprends que la trouille de ta vie, ainsi que tu l'as dit toi-même, te fait dire des méchancetés à tes amis. Mais crois-moi, ces éléphants ne sont pas plus dangereux que les ruminants du vénérable et honorable Cornely. Je propose que nous passions la nuit ici, et demain nous retournerons les voir de plus près. Et peut-être que je pourrai, avec un peu de chance, en voler un et le ramener en Séquanie ! Tu me vois rentrer dans mon village sur le dos d'un de ces bestiaux ? Je vois déjà la tête des gens et celle de Racmajen Boortch ! Et tu sais quoi, Soluijen ? Je l'offrirai au vénérable et honorable Cornely, notre druide, le gardien des troupeaux et je lui dirai : "Tiens vénérable Cornely, voici un nouveau pensionnaire pour ton troupeau"

- Mais ça ne va pas, tu es complètement malade, voler un éléphant ! Tu crois peut-être que les Carthaginois vont te laisser faire ?

Pour le savoir, c'est dans Sonnocingos, saison II, De Imbolc à Beltaine, mois IV, Anagantios, chapitre III, A la poursuite d'Hannibal !

Publié le 14/11/2021
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